Le BAGDAD FESTIVAL
Du 24 au 27 janvier 2019
Pass pour l'ensemble du festival : 21 €
Yes Godot . : 10 € (7 € réduit)
Seule elle chante : 10 € (7 € réduit)
Heure noire : 7 €
Carte blanche Cinéma irakien (en partenariat avec Les 2 Scènes) : 3 € - Gratuit pour les porteurs du Pass Bagdad Festival
Informations et réservations au 03 81 88 55 11
Pour ce deuxième temps fort de la saison autour de l’Irak, après la création franco-irakienne Looking for Oresteia présentée en septembre, voici le Bagdad Festival !
Il nous a en effet semblé urgent de vous faire connaître la vitalité, le talent et le courage de ces artistes irakiens d’aujourd’hui, qui viendront pour la première fois présenter leur travail en France, à Besançon et dans des lieux partenaires comme la Filature, Scène nationale de Mulhouse, qui s’associe à ce Focus Irak à l’occasion de son Festival Vagamondes (9-19 janvier 2019). Ces artistes ont tous choisi de continuer à vivre et travailler en Irak, au contact de la réalité de la société irakienne, sur ses décombres, mais aussi au coeur d’un pays en pleine réinvention…
Pendant ces 4 jours, c’est à un festival que nous vous convions donc, foisonnant de spectacles, exposition, lectures, rencontres…
Le programme par jour :
> Théâtre
yes godot
CDN SALLE KARL AUER
JEU 24, 20h / VEN 25, 20h / SAM 26, 19h
Avec Yes Godot, Anas Abdul Samad revisite la pièce de Beckett en faisant de Bagdad le point de rencontre des personnages. Ce metteur en scène s’impose par sa radicalité comme l’un des artistes majeurs d’Irak. Il vient de remporter le premier prix « International Festival of Islamic Arts » à Tabriz en Iran. Il n’a encore jamais été présenté en France, une tournée a été organisée qui permettra de faire découvrir son travail à Besançon et dans quatre autres villes partenaires.
> Carte blanche à Sinan Al Azzawi
Heure noire
CDN SALLE KARL AUER
VEN 25, 18h / SAM 26, 17h
Sinan Al Azzawi est un grand acteur et metteur en scène, très engagé politiquement dans les mouvements de contestation qui ont secoué la société civile irakienne. Auteur d’une thèse sur le théâtre post-dramatique dans le monde arabe, sa colère, sa force explosive, sa démesure sont au coeur de sa démarche, dont le langage est une matière vive, et qui met en scène les évolutions qui traverse les sociétés arabes. À découvrir d’urgence !
> Lecture musicale
SEULE ELLE CHANTE
CDN SALLE KARL AUER
SAM 26, 20h30
Avec Aya Mansour, Judith Morisseau et le musicien Loup Uberto
Née en 1992, Aya Mansour est une jeune poétesse et journaliste irakienne qui vit à Bagdad. À la fois surréaliste et politique, sa poésie d’une langue cristalline est le témoignage d’une jeune femme qui a grandi dans la guerre. « L’écriture, dit-elle, est ma tentative pour sauver les morts, les ressusciter. » Seule elle chante, son troisième recueil, a été traduit en français en 2018 aux éditions des Lisières (traduction Souad Labbize).
Et aussi...
> Exposition
Irak, années 60, UNe modernité oubliée
CDN ESPACE BAR
Vernissage et rencontre avec Latif Al Ani
JEUDI 24 JANVIER À 18H – CDN ESPACE BAR
Entrée libre
Pour l’ouverture du festival, Latif Al Ani, le photographe le plus important de l’Irak moderne, exposé entre autres à la biennale de Venise en 2015, nous fera le grand honneur de sa présence. Il donne à voir l’histoire irakienne des années 60 à 79 : une oeuvre personnelle, un regard sur la ville de Bagdad et son architecture moderniste remarquable, aujourd’hui défigurée. Dans les années 1960, entre la chute de la monarchie et l’avènement du parti Baas de Sadam Hussein, l’Irak connut une ère de relative stabilité aujourd’hui perçue comme une époque bénie dans la mémoire collective.
> Bord de scène
rencontre avec artistes irakiens
avec les metteurs en scène Anas Abdul Samad et Sinan Al Azzawi et la poétesse Aya Mansour
VENDREDI 25 JANVIER À 21H - Entrée libre
> Lecture
frankenstein à bagdad
d’Ahmed Saadawi
SAMEDI 26 JANVIER À 15H30 - CDN ESPACE BAR
La comédienne Violaine Schwartz donnera à entendre ce conte aussi fantasmagorique que réaliste situé dans l’Irak de l’après Saddam Hussein, qui met en scène les pérégrinations du Sans-Nom dans le quartier de Batawin à Bagdad. Ce roman, traduit en français aux éditions Piranha, a reçu le Prix international du roman arabe 2014 et le Grand Prix de l’Imaginaire en 2017.
Gratuit sur réservation au 03 81 88 55 11
> Conférence
« quelle reconstruction pour le peuple irakien ?»
avec la politologue Myriam Benraad, l’historienne et journaliste Sophie Bessis et la poétesse et journaliste Aya Mansour.
DIMANCHE 27 JANVIER À 15H – SALLE KARL AUER
Gratuit sur réservation au 03 81 88 55 11
> Carte blanche
cinéma irakien
DIMANCHE 27 JANVIER À 18H – PETIT KURSAAL
En partenariat avec Les 2 Scènes Cinéma.
Le cinéma irakien connait actuellement un essor porté par une toute nouvelle génération. La Carte blanche offrira une sélection de films courts de ces jeunes réalisateurs (Luay Fadhil, Mejd Hamedk, Kayhan Anwar, Abdulwahab Shwani, Meytham Khalf, Malak Abd Ali et Abbas Hashem) qui viennent de toutes les régions d’Irak. Ils n’ont bien souvent connu que la guerre ; pourtant ils parviennent à nous donner une vision profondément humaine, sensible et singulière de leur réalité.
Le Bagdad Festival – Focus Irak #2 est organisé par le Centre dramatique national Besançon Franche-Comté avec le soutien de l’Onda – Office national de diffusion artistique. Co-conception et coordination Yagoutha Belgacem, directrice artistique de la Plateforme Siwa. Collaboration artistique et traduction Arafat Sadallah. Remerciements à l’Ambassade de France en Irak, au Ministère de la Culture en Irak, au Théâtre National de Bagdad et à la Muntada Al Masrah.