LA MALADIE DU MACHREK
Du 28 au 29 Mai 2019
TEXTE D'APRÈS HORACE DE HEINER MÜLLER
MISE EN SCÈNE ET SCÉNOGRAPHIE HAYTHEM ABDERRAZAK
Représentations
Ce spectacle sera joué à : EN EXTERIEUR
- Mardi 28 21h00
- Mercredi 29 21h00
Trois groupes se disputent le territoire. Un ballet de voitures grondantes, de corps nerveux, de chaises brandies envahit l’espace dans une lutte effrénée pour le pouvoir. Libre adaptation de l’Horaced’Heiner Müller, La Maladie du Machrek en tire sa violence, la choralité d’une lutte fratricide. À l’affrontement meurtrier entre Horaces et Curiaces dans la Rome antique répond une transposition dans la réalité irakienne de l’après-Saddam. On peut voir dans les trois clans en scène les trois principales communautés irakiennes – kurdes, chiites et sunnites – qui s’entre-déchirent, jusqu’à ce que l’arrivée d’un Américain, qui tente vainement de leur faire jouer de la musique en rythme, fasse tout dégénérer. Créé en 2005 à Erbil, dans un terrain vague éclairé par les phares de voitures, le spectacle sera recréé avec, aux côtés des acteurs irakiens, un groupe de jeunes amateurs bisontins, à l’issue d’un stage avec le metteur en scène. Comment s’entendre si on ne s’écoute pas ? Dans un geste à la fois politique et esthétique, Haythem Abderrazak interroge le mal qui ronge l’Irak et le rôle qu’y joue l’Occident.
Plus d'infos
Équipe artistique
Avec Yaas Khdhaer Aubaeas,
Yahya Ibrahem Faleyeh,
Naji Hasan Abed Al Naseri,
Omar Dheyauldeen Al Qaysi,
Ali Sameer Mohammed Al Massoodi
Et des amateurs bisontins : Rani Abdal, Mahmoud Albanna, Melody Domergue,
Eloi Coqueret et Jean-Louis Pecheur
Lumière Ali Mahmood Al-Sudani
Production
Projet conçu et porté par Siwa Plateforme, laboratoire artistique itinérant des mondes arabes contemporains.
Co-conception et coordination Yagoutha Belgacem. Traduction Hajer Bouden. Production Training Space Workshop de Bagdad – Irak. Avec le soutien de l’Onda - office national de diffusion artistique. Remerciements à l’Ambassade de France en Irak et au Ministère de la Culture en Irak.